Jacques Aben (économie)
Il est professeur des universités. Agrégé et docteur d’État en sciences économiques, il est doyen de l’École de l’Air de Salon-de-Provence. Commissaire en chef de 1ère classe des armées, Jacqusa effectué plusieurs missions en Côte d’Ivoire et au Kosovo. Auditeur de l’IHEDN, il est également membre de l’équipe de recherche CRISES EA4424 université Paul Valéry. Ses travaux et publications portent sur l’économie de défense, l’action civilo-militaire et la gestion de crise. Il est l’auteur de l’ouvrage Des étudiants face à la Grande Guerre qui paraîtra en 2019 aux éditions Lacour-Ollé. Egalement administrateur de l’Association nationale des participants aux opérations extérieures (ANOPEX), il a participé à l’organisation du colloque Le Soldat et la Mort du 21 octobre 2019 à l’Ecole Militaire.
Jean Baechler (sociologie)
Jean Baechler est membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, et Professeur émérite de sociologie à l’Université Paris-Sorbonne (Paris-IV). Ses travaux portent sur Les phénomènes de révolte et de révolution, dont les suicides et les tentatives de suicide; es régimes politiques, dont la démocratie; es morphologies sociales, dont le régime des castes; la sociologie générale et la philosophie de l’histoire; et le capitalisme. Il dirige le programme « Guerre et Société » à l’Institut Universitaire de France. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont récemment Qu’est-ce que l’Humain ? (Hermann, 2014).
Thierry Balzacq (science politique)
(PhD, Cambridge) Thierry Balzacq est Professeur de science politique à l’Université de Namur, où il dirige la Chaire Tocqueville en politiques de sécurité. Il est également Professeur honoraire à l’Université d’Edimbourg. Ses recherches se consacrent essentiellement à la théorie des Relations internationales, la grande stratégie française, la sécurité européenne et la gouvernance globale des risques. Auteur de nombreux articles, il a récemment co-dirigé avec Frédéric Ramel le Traité de Relations Internationales (Presses de Sciences Po, 2013). Il termine actuellement deux ouvrages : Théories de la sécurité (Presses de Sciences Po) et, avec Myriam Dunn Cavelty, The Routledge Handbook of Security Studies.
Gérald Bronner (sociologie)
Gérald Bronner est Professeur de sociologie à l’université de Paris-Diderot et membre de l’Académie des technologies. Il travaille sur les croyances collectives, les erreurs de raisonnement et leurs conséquences sociales. Il a publié plusieurs ouvrages sur ces questions dont L’empire des croyances (Puf, Paris, 2003) couronné d’un prix par l’Académie des Sciences Morales et Politiques, La pensée extrême (Denoël, Paris, 2009) pour lequel il a reçu le prestigieux prix européen des sciences sociales d’Amalfi et, plus récemment, La démocratie des crédules pour lequel il a reçu de nombreux prix (Prix de la revue des deux Mondes, Prix Sophie Barluet CNL, Prix de l’Union rationaliste, Prix des Lumières).Son dernier livre publié est La planète des hommes – Réenchanter le risque (accessit au Prix de la revue Risques 2015)
Frédéric Charillon (science politique)
Frédéric Charillon est Professeur des Universités en science politique à l’Université d’Auvergne et ancien directeur de l’Irsem. Ses travaux portent sur l’analyse de l’action extérieure et les politiques étrangères et de défense comparées. Il a récemment co-dirigé avec Alain Dieckoff Afrique du Nord Moyen-Orient : Double recomposition (La Documentation Française, 2013), et publié La Politique Étrangère de la France, de la Fin de la Guerre Froide aux Printemps Arabes (La Documentation Française, 2011) et La France peut-elle encore agir sur le Monde ? (Armand Colin, 2010).
Charles-Philippe David (science politique)
(PhD, Princeton) Charles-Philippe David est professeur de science politique et fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques à l’Université du Québec à Montréal. Il est un spécialiste de la stratégie, de la défense, des conflits et des missions de paix, de même que de la politique extérieure américaine. Il a publié, seul ou en collaboration, une quinzaine d’ouvrages en français, dont À la Maison Blanche, 3e ed. (Presses de Sciences Po, 2015) et La Guerre et la Paix. Approches contemporaines de la sécurité et de la stratégie, 3e éd. (Presses de Sciences Po, 2013)
Dominique David (science politique)
Dominique David est, depuis avril 2015, conseiller du président de l’Institut Français des Relations Internationales (Ifri). Il est également rédacteur en chef de Politique étrangère. Il a été, entre 2006 et 2015, directeur exécutif de l’Ifri, après avoir dirigé son département des Études de sécurité.
Avant de rejoindre l’Ifri, Dominique David a été directeur-adjoint de l’Institut français de polémologie, puis secrétaire général de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN). Ses travaux portent sur les questions stratégiques et de sécurité, et en particulier la stratégie française et les questions européennes.
Delphine Deschaux-Dutard (science politique)
Delphine Deschaux-Dutard est maître de conférence en science politique à l’Université de Grenoble-Alpes, membre du Centre d’Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes (CESICE) et chercheure associée au laboratoire PACTE (IEP de Grenoble). Ses travaux portent principalement sur la Politique de Sécurité et de Défense Commune, les politiques de défense comparées en Europe et la coopération militaire franco-allemande. Elle a publié dans Les Champs de Mars, la Revue Internationale et Stratégique et la Revue Française d’Administration Publique et a co-dirigé les ouvrages Politiques de Communication, Médias et Défense (Peter Lang, 2013) et Le Choix Rationnel en Science Politique, Débats Critiques (Presses Universitaires de Rennes, 2009).
Etienne de Durand (science politique)
Etienne de Durand est directeur adjoint de la Direction stratégie de défense, prospective et contre-prolifération de la Direction Générale des Relations Internationales et de la Stratégie (DGRIS) du ministère de la Défense. Il a été directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri de 2006 à 2015 où il a traité des questions liées aux politiques de défense française et américaine, ainsi qu’aux interventions militaires récentes. Sur ce thème, il a publié de nombreux chapitres d’ouvrages, monographies, et articles dans des revues telles que Politique étrangère, Hérodote, Défense nationale et sécurité collective, les Cahiers d’études stratégiques, la Revue Internationale de Politique Comparée ou encore la Revue Française d’Études Américaines.
Frédérick Douzet (géopolitique)
Frédérick Douzet est Professeure des Universités à l’Institut Français de Géopolitique de l’Université Paris 8 et titulaire de la Chaire Castex de Cyberstratégie. Ses recherches portent sur les questions de géopolitique urbaine et les évolutions géopolitiques contemporaines de la Californie et des États-Unis et les enjeux géopolitiques du cyberespace et des médias. Elle est membre du comité de rédaction de la revue de géopolitique Hérodote et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France.
Hervé Drévillon (histoire moderne)
Hervé Drévillon est Professeur d’Histoire moderne à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, où il dirige l’Institut des Études sur la Guerre et la Paix. Spécialiste de l’Histoire des pratiques et des cultures de guerre, de l’Histoire sociale de l’État et des institutions militaires, il dirige la collection Le Temps de la Guerre aux éditions Vendémiaire. Il est entre autres l’auteur de L’Impôt du sang. Le Métier des armes sous Louis XIV (Tallandier, 2005), Batailles. Scènes de guerre de la Table ronde aux tranchées (Seuil, 2007) et L’Individu et la Guerre. Du chevalier Bayard au soldat inconnu (Belin, 2013)
Général Benoît Durieux (histoire)
Le général Benoît Durieux commande la 6ème Brigade légère blindée à Nîmes, après avoir été directeur du Centre des Hautes Études Militaires (CHEM). Il a passé la majeure partie de sa carrière au sein de la Légion étrangère, avec laquelle il a participé à de nombreuses opérations extérieures, en Afrique, en Bosnie et en Afghanistan. Il a été en poste auprès du chef d’état-major de l’armée de terre (2004-2006), du chef d’état-major des armées (2006-2008) et au sein du cabinet du ministre de la défense (2011-2014). Docteur en histoire, il a notamment publié Relire de la Guerre de Clausewitz (Economica, 2005) et Clausewitz en France, deux siècles de réflexion sur la guerre, 1807-2007 (Economica, 2008).
Philippe Errera (science politique)
L’Ambassadeur Philippe Errera est le directeur général des relations internationales et de la stratégie au ministère de la Défense. Diplômé de Sciences-Po Paris et de l’ENA (promotion Victor Schoelcher), il a auparavant été entre autres Premier Secrétaire à l’Ambassade de France à Washington, directeur adjoint du Centre d’Analyse et de Prévision du ministère des Affaires étrangères, conseiller « Affaires multilatérales et stratégiques » au cabinet du Ministre des Affaires étrangères, dircteur de cabinet du ministre des Affaires étrangères et représentant permanent de la France à l’OTAN.
Theo Farrell (science politique)
Theo Farell est Professor of Security Studies à CIty University London, doyen de la faculté des sciences sociales et président de la British International Studies Association. Ses travaux actuels portent sur la guerre d’Afghanistan (2001-2014), les dynamiques d’innovation et de transformation des organisations militaires, et les normes dans le système international. Il a écrit ou dirigé une dizaine d’ouvrages, dont The Sources of Military Change (Lynne Riener, 2003), Military Adaptation in the Afghanistan War (Stanford University Press, 2013) et Transforming Military Power since the End of the Cold War: Britain, France and the United States, 1991-2012 (Cambridge University Press, 2013).
Olivier Forcade (science politique)
Olivier Forcade est Professeur d’Histoire des Relations Internationales Contemporaines à l’Université Paris-Sorbonne (Paris-IV). Ses travaux portent sur l’histoire des relations internationales et l’histoire du renseignement. Il est co-directeur des collections Mondes contemporains aux Presses de l’Université Paris-Sorbonne et le Grand Jeu chez Nouveau Monde éditions. En décembre 2012, il a été élu président du sénat académique de la communauté d’universités et d’établissements Sorbonne Universités. Il est entre autres l’auteur de La République secrète. Histoire des services spéciaux français de 1918 à 1939 (Nouveau Monde Éditions, 2008) et Le secret et la puissance. Les services spéciaux et le renseignement aux XIXe et XXe siècles (Encrage, 2007).
Martial Foucault (science politique)
Martial Foucault est Professeur des Universités en science politique à Sciences Po Paris, où il dirige le CEVIPOF. Ses intérêts de recherche couvrent plusieurs domaines dont l’économie politique, le comportement électoral, le vote patrimonial, les finances et politiques publiques (en particulier celles de la défense). Entre 2011 et 2013, il a dirigé le Centre d’Excellence sur l’Union Européenne (Université de Montréal/McGill University). Il a notamment co-écrit ou co-dirigé les ouvrages suivants : European Security since the Fall of the Berlin Wall (University of Toronto Press, 2011), Le Vote des Français de Mitterrand à Sarkozy (Presses de Sciences Po, 2011) et Économie de la Défense (La Découverte, 2013).
Nicole Gnesotto (science politique)
Nicole Gnesotto est Professeure titulaire de la chaire sur l’Union Européenne au CNAM, présidente du conseil d’administration de l’IHEDN et vice-présidente de Notre Europe-Institut Jacques Delors. Ancien chef adjoint du Centre d’Analyse et de Prévision du Ministère français des Affaires étrangères (1987 à 1990), elle a dirigé l’Institut d’Études de Sécurité de l’UEO de 1999 à 2001, avant d’être nommée premier directeur de l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (EU-ISS) jusqu’en 2007. Elle est l’auteure de nombreux travaux sur la sécurité europénne, dont L’Europe a-t-elle un avenir stratégique ? (Armand Colin, 2011) et Faut-il enterrer la défense européenne ? (La Documentation Française, 2014).
Camille Grand (science politique)
Camille Grand est secrétaire-général adjoint de l’OTAN et ancien directeur de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), après avoir occupé les fonctions de sous-directeur des questions multilatérales et du désarmement au sein de la direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement du Ministère des Affaires étrangères et européennes (2006-08), conseiller diplomatique adjoint du ministre de la Défense (2002-2006) et chargé de mission (politique nucléaire et non-prolifération) au sein la Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense (1999-2002). Il a publié ou dirigé plusieurs ouvrages et monographies et de nombreux articles consacrés aux questions stratégiques contemporaines.
Ninon Grangé (philosophie politique)
Ninon Grangé, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, agrégée et docteure en philosophie, est maître de conférences en philosophie politique à l’université de Paris 8. Sa recherche porte sur les définitions philosophiques de la guerre, sur la comparaison entre guerre et guerre civile, et plus généralement sur les représentations collectives sous-jacentes au politique dans un contexte de crise. Dans cette perspective, elle envisage des notions communément assignées au domaine du droit pour les reprendre dans une réflexion philosophique, il en est ainsi de la belligérance et de la régularité. Elle a entre autres publié De la guerre civile (Armand Colin, 2009).
Béatrice Heuser (science politique)
Béatrice Heuser est titulaire de la Chaire de Relations Internationales à l’Université de Reading. Docteure en Sciences Politique à l’Université d’Oxford, elle a occupé la fonction de Directeur de la Recherche au Bureau de Recherche d’Histoire Militaire de la Bundeswehr.
En 2011/2012, elle était professeure invitée, d’abord à l’Université de Paris 8 (St-Denis), puis avec une Chaire Dupront à l’Université Paris IV (Sorbonne). Beatrice Heuser a publié de nombreux livres et articles sur la stratégie et l’histoire de la guerre, dont Penser la Stratégie (Picard, 2013).
Jean-Vincent Holeindre (science politique)
Jean-Vincent Holeindre est docteur de l’EHESS, et Professeur des Universités en Science Politique à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas rattaché au Centre Thucydide. Il est également chercheur associé au centre Raymond-Aron de l’EHESS et enseigne à Sciences-Po Paris. Ses travaux de recherche se situent au croisement de la philosophie politique et des études stratégiques. Il a notamment coordonné deux volumes, Guerre et Politique et Penseurs de la Stratégie (avec Jean Baechler, Hermann, 2014). Il vient de publier l’ouvrage issu de sa thèse, La ruse et la force : Une autre histoire de la stratégie (2017, aux éditions Perrin). Jean-Vincent a été le fondateur de l’AEGES et président de l’association de juin 2015 à avril 2017.
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (science politique)
Cofondateur et ancien vice-président de l’AEGES, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM) et titulaire de la chaire d’études sur la guerre à la FMSH. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont La Guerre au nom de l’humanité (PUF, 2012, Prix du Maréchal Foch de l’Académie française), il enseigne à Sciences Po. Ses recherches principales portent sur les relations internationales et les conflits armés, en particulier l’éthique et le droit de la guerre (théories de la guerre juste, interventionnisme militaire, R2P), le droit international humanitaire (et les nouvelles technologies, drones armés, éliminations ciblées, armes autonomes), et la justice internationale pénale (la CPI).
Jean Joana (science politique)
Jean Joana est Professeur de science politique à l’Université Montpellier-1, où il dirige le département de science politique. Ses recherches portent sur la comparaison des politiques de défense dans différents pays européens et aux États-Unis, la sociologie des élites militaires et les relations civilo-militaires contemporaines. Il est notamment l’auteur de Les Armées Contemporaines (Presses de Sciences Po, 2012).
Sébastien Laurent (histoire contemporaine, science politique)
Sébastien Laurent est Professeur d’histoire contemporaine à la faculté de droit et de science politique de l’Université Montesquieu-Bordeaux IV, où il est coresponsable du Master « Sécurité globale et analyste trilingue ». Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1992), agrégé d’histoire (1996), docteur en histoire (2000), il a obtenu le prix François Furet en 2001. Dans le cadre de ses recherches sur le politique, il s’est spécialisé sur l’État, les enjeux de sécurité et sur les services secrets. Il est entre autres l’auteur de L’Atlas du Renseignement (Presses de Sciences Po, 2014) et de Politiques de l’ombre. État, renseignement et surveillance en France (Fayard, 2009).
Sonia Le Gouriellec (science politique)
Docteure en Science Politique (Relations internationales), Sonia Le Gouriellec est maître de conférences à l’Université Catholique de Lille (Faculté de Droit), elle était auparavant chercheure à l’Institut de Recherche Stratégique de l’École militaire (IRSEM) du Ministère des Armées, en charge de l’Afrique subsaharienne. Enseignante à Sciences Po Paris (campus de Reims, programme Eurafrique), elle est également chercheure associée au Laboratoire interdisciplinaire d’étude du politique Hannah Arendt (LIPHA) – Université Paris-Est. Elle a coordonné en 2017 un ouvrage “Notre monde est-il plus dangereux” (Armand Colin) regroupant une vingtaine de contributions. Ses travaux portent principalement sur les problématiques de paix et sécurité dans la Corne de l’Afrique, les processus de régionalisation et de construction des États. Elle publie en mars 2020 l’ouvrage « Djibouti: la diplomatie de géant d’un petit Etat » aux Presses universitaires du Septentrion.
Thomas Lindemann (science politique)
Docteur et agrégé de science politique, Thomas Lindemann est Professeur à l’Université Versailles St-Quentin. Ses thèmes de recherche portent sur la théorie constructiviste, les origines de la guerre et la philosophie de la reconnaissance. Il mène actuellement des recherches sur les origines de la guerre et prépare une étude sur la stabilité des systèmes internationaux et les limites de la puissance militaire. Il a notamment publié Les Doctrines Darwiniennes et la Guerre de 14 (Economica, 2001), Comprendre la Guerre, l’Apport Constructiviste (L’Harmattan, 2008), La Guerre (Armand Colin, 2010) et Sauver la Face, Sauver la Paix. Sociologie de la Reconnaissance (L’Harmattan, 2010).
Anne Mandeville (science politique)
Anne Mandeville est maître de conférence à l’université Toulouse Capitole. Elle a fait ses études doctorales en France et au Royaume-Uni, et sa thèse s’est vu décerner le premier prix du Secrétariat général de la défense nationale. Ses recherches portent sur l’analyse des conflits, l’étude du maintien de l’ordre en tant que phénomène politique, la sociologie militaire comparée et les théories des Relations Internationales. Elle est présidente du Centre de politique internationale et d’analyse des conflits et du Diplôme universitaire d’analyse des conflits de l’université Toulouse Capitole.
Pierre Manent (philosophie politique)
Pierre Manent est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), rattaché au Centre de Recherches Politiques Raymond Aron (CESPRA). Ses travaux portent sur la genèse de la pensée politique moderne (en particulier la pensée politique libérale) et l’étude de l’évolution historique des « formes politiques » (comprises comme les quelques grands types de l’association humaine dont la succession articule notre histoire : la tribu, la cité, l’empire, la nation, la cosmopolis). Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La Raison des Nations (Gallimard, 2006), Les Métamorphoses de la Cité (Flammarion, 2010) et Montaigne : La Vie Sans Loi (Flammarion, 2014).
Frédéric Merand (science politique)
Frédéric Mérand (PhD, Berkeley), est Professeur agrégé au département de science politique de l’Université de Montréal, directeur du Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) et du Centre d’excellence sur l’Union européenne (CEUE). Il est spécialiste de politique européenne et de sociologie des relations internationales. Ses recherches actuelles portent sur le partage du fardeau dans les organisations internationales, la politique entourant l’achat d’avions de chasse et le déclin des grandes puissances. Il est entre autres l’auteur de European Defence Policy, Beyond the Nation-State (Oxford University Press, 2008).
Martin Motte (histoire)
Martin Motte est directeur d’études en histoire de la guerre à l’École pratique des Hautes Etudes et responsable du cours de stratégie à l’École de Guerre. Il enseigne également au Centre d’études stratégiques de la Marine et codirige avec Georges-Henri Soutou (de l’Institut) la Bibliothèque stratégique aux éditions Economica. Ancien élève de l’ENS-Ulm, agrégé et docteur en Histoire, il a longtemps enseigné aux Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan en qualité de professeur agrégé puis maître de conférences détaché de l’Université Paris-Sorbonne. Il est notamment l’auteur de Une éducation géostratégique – La pensée navale française, de la Jeune École à 1914 (Economica, 2004, Grand Prix 2005 de l’Académie de Marine) et le codirecteur, avec Hervé Coutau-Bégarie, de Approches de la géopolitique, de l’Antiquité au XXIe siècle (Economica, 2013, 2e édition augmentée 2015).
Alice Pannier (science politique)
Alice Pannier est Assistant Professor en Relations internationales et Etudes européennes à la School of Advanced Studies (SAIS), Johns Hopkins University, Washington. Elle a obtenu en 2016 un doctorat en Science politique mention Relations internationales de l’IEP de Paris, en codirection avec King’s College London. Ses recherches portent sur les politiques et coopérations de défense en Europe, particulièrement la France et la Grande-Bretagne, ainsi que les relations transatlantiques. Ses travaux ont été publiés dans European Security, le Journal of Strategic Studies et Politique étrangère. En 2016-2017, Alice était secrétaire générale de l’AEGES.
Frédéric Ramel (science politique)
Frédéric Ramel est Professeur des Universités en Science Politique à Sciences Po Paris, rattaché au Centre de Recherches Internationales (CERI). Il a été directeur scientifique de l’Irsem entre 2009 et 2013. Ses travaux portent sur l’étude du système international, la sociologie des relations internationales, la pensée politique et la théorie stratégique. Il est entre autres l’auteur de Les Fondateurs Oubliés, Durkheim, Simmel Weber, Mauss et les Relations Internationales (PUF, 2006), L’Attraction Mondiale (Presses de Sciences Po, 2012, vainqueur du prix Albert Thibaudet 2013) et il a co-dirigé avec Thierry Balzacq le Traité de Relations Internationales (Presses de Sciences Po, 2013).
Jean-Jacques Roche (science politique)
Jean-Jacques Roche est Professeur des Universités en Science Politique à l’Université Paris II Panthéon-Assas, directeur de l’Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense et directeur de la formation, des études et de la recherche de l’IHEDN. Ses recherches sont centrées essentiellement sur les théories et les méthodologies des relations internationales ainsi que sur la privatisation de la sécurité. Concernant les dimensions théoriques et méthodologiques, ses travaux portent désormais sur les conséquences de la disparition des guerres interétatiques et de la réduction de la violence politique. Il est entre autres l’auteur de Théories des Relations Internationales (LGDJ, 8e ed., 2010) et Des gardes suisses à Blackwater – Mercenaires et auxiliaires d’hier et d’aujourd’hui (Irsem, 2010).
Nicolas Roche (science politique)
Nicolas Roche est directeur de la stratégie au sein de la direction des applications militaires au Commissariat à l’Energie Atomique. Titulaire d’un diplôme d’archiviste paléographe de l’École nationale des Chartes, il est également diplômé de Sciences Po-Paris et de l’École Nationale d’ Administration. Il a été conseiller pour les affaires politico-militaires à l’ambassade de France aux États-Unis (2006-2010), Premier Conseiller à l’ambassade de France en Israël (2011-2012) et conseiller diplomatique du ministre de la Défense (2012-2014). Il est intervenant associé à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm.
Sten Rynning (science politique)
Sten Rynning est Professeur de Relations Internationales à l’université du Sud-Danemark, où il dirige le Center for War Studies. Ses travaux portent sur la sécurité internationale, l’OTAN, la politique de défense française et la théorie réaliste des relations internationales. Il est entre autres l’auteur de Transforming Military Power since the Cold War: Britain, France, and the United States, 1991-2012 (avec Theo Farrell et Terry Terriff, Cambridge University Press, 2013), NATO in Afghanistan: The Liberal Disconnect (Stanford University Press 2012), NATO Renewed: The Power and Purpose of Transatlantic Security Cooperation (Palgrave MacMillan, 2005) et Changing Military Doctrine: Presidents and Military Power in Fifth Republic France, 1958–2000 (Praeger, 2002).
Olivier Schmitt (science politique)
Olivier Schmitt est directeur des études et de la recherche à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) et Professeur de Relations Internationales au Center for War Studies (SDU). Il est titulaire d’un doctorat en War Studies du King’s College London. Il a été secrétaire-général, puis directeur scientifique de l’Association pour les Études sur la Guerre et la Stratégie (AEGES), dont il est le co-fondateur, et il est membre du comité directeur de l’European Initiative for Security Studies. Il a reçu les prix Patricia Weitsman (meilleur article en sécurité internationale) et Alexander George (meilleur article en analyse de la politique étrangère) de l’International Studies Association. Son ouvrage Allies that Count, Junior Partners in Coalition Warfare a été nommé l’un des 10 meilleurs ouvrages de 2018 en relations internationales parl’International Institute for Strategic Studies. Réserviste dans la marine nationale, il a également travaillé au Ministère des Armées, à l’OTAN, au Geneva Center for the Democratic Control of Armed Forces (DCAF) et à l’International Institute for Strategic Studies.
Georges Henri-Soutou (science politique)
Georges-Henri Soutou est membre de l’Académie des Sciences morales et politiques et Professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris-IV). Il a pris en 2012 la succession d’ Hervé Coutau-Bégarie comme président de l’Institut de Stratégie Comparée et comme responsable du Cours de Stratégie de l’École de Guerre.
Il travaille sur les Relations internationales au XXème siècle, en particulier sur la Première guerre mondiale, les rapports franco-allemands et les relations Est-Ouest après 1945. Il a publié entre autres ouvrages L’Or et le Sang. Les buts de guerre économiques de la Première guerre mondiale (Fayard, 1989), L’Alliance incertaine. Les rapports politico-stratégiques franco-allemands, 1954-1996 (Fayard, 1996), La Guerre Froide, 1943-1990 (Fayard, 2011) et La Grande Illusion. Quand la France Perdait la Paix (1914-1920) (Tallandier, 2015).
Serge Sur (science politique)
Serge Sur est Professeur de Droit Public à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Il a créé et dirigé le Centre Thucydide – Analyse et Recherche en Relations Internationales, est directeur de l’Annuaire Français des Relations Internationales et rédacteur en chef de la revue Questions Internationales. Il a été directeur adjoint de l’Institut des Nations Unies pour la Recherche sur le Désarmement (UNIDIR) de 1986 à 1996, membre du groupe d’experts auprès du Secrétaire général de l’ONU pour l’élaboration de procédures d’enquêtes relatives à l’emploi allégué d’armes chimiques ou biologiques et Juge ad hoc à la Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ). Il a écrit ou dirigé de nombreux ouvrages, dont Relations Internationales (Montechrestien, 6e ed. 2011) et Regards sur Carl Schmitt (CNRS, 2014).
Bruno Tertrais (science politique)
Bruno Tertrais est politologue, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS). Il est est docteur en sciences politiques (1994), et titulaire d’une habilitation à diriger des recherches (1994). En 2007-2008 et 2011-2012, il était membre de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et membre de la Commission du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France. Il est l’auteur entre autres publications dont La guerre sans fin: l’Amérique dans l’engrenage (Seuil, 2004), Dictionnaire des enjeux internationaux (Autrement, 2006), L’Apocalypse n’est pas pour demain: pour en finir avec le catastrophisme (Denoël, 2011). En 2010, il a reçu le Prix Vauban pour l’ensemble de son oeuvre.
Justin Vaïsse (histoire)
Justin Vaïsse est directeur du Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Agrégé d’histoire et de géographie, docteur en histoire, habilité à diriger des recherches (2011), ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud et de l’Institut d’études politiques de Paris, Justin Vaïsse a été entre 2007 et 2013 Senior Fellow puis Director of Research au Center on the US and Europe de la Brookings Institution à Washington. Ses recherches portent sur la politique étrangère américaine, les relations transatlantiques et franco-américaines, et il a notamment publié Histoire du néoconservatisme aux États-Unis (Odile Jacob, 2008) et Barack Obama et sa politique étrangère (Odile Jacob, 2012).
Pascal Vennesson (science politique)
Pascal Vennesson est Professeur de science politique à la S. Rajaratnam School of International Studies de la Nanyang Technological University (Singapour) et à l’Université Panthéon-Assas. Il était auparavant titulaire de la chaire “Sécurité en Europe” à l’Institut Universitaire Européen de Florence et a dirigé le Centre d’études en sciences sociales de la défense de 1999 à 2003. Outre de nombreux articles et chapitres d’ouvrages, il a écrit ou dirigé, seul ou en collaboration, les ouvrages suivants : Les chevaliers de l’air. Aviation et conflits au XXème siècle (Presses de Sciences Po, 1997), Sociologie militaire. Armées, guerre et paix (Armand Colin, 2000) et Dictionnaire des Relations Internationales (Dalloz, 2003). Récemment, il a publié dans le Journal of Global Security Studies un article intitulé Is Strategic Studies Rationalist, Materialist, an a-Critical? Reconnecting Security and Strategy (2019).